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ÉDITO. Le président russe veut restaurer l’empire détruit par le dernier dirigeant soviétique. Mais comme lui, il peine à maîtriser l’engrenage qu’il a déclenché.
Par Luc De Barochez
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En tentant de la réformer, Mikhaïl Gorbatchev a précipité, sans le vouloir, la chute de l’Union soviétique. Vladimir Poutine, alors officier de second rang du KGB, ne s’en est jamais remis. Il en a hérité une conception du monde cynique et vénéneuse à l’œuvre dans la guerre en Ukraine. En 2005, il décrivait la fin de l’URSS comme « la pire catastrophe géopolitique » du XXe siècle, pourtant riche en tragédies. Il n’a eu de cesse, depuis lors, de détruire le legs du dernier président de l’Union soviétique. Au point de déclencher, en février dernier, le pire conflit armé sur le continent européen depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Mikhaïl Gorbatchev, décédé mardi à 91 ans, fut l’un des principaux artisans de la fin de la guerre froide. Il n’en était pas pour autant « l’ange de pai…
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