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LES AVOCATS DU DIABLE. En 2006, le duo hérite de l’affaire du triple infanticide, qui révélera la réalité du déni de grossesse et provoquera une tempête médiatique.

© Arnaud HEBERT/REA / Arnaud HEBERT/REA POUR « LE POINT »
Par Marion Cocquet
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C’est une petite femme brune, légèrement voûtée, les cheveux aux épaules. Elle a un sourire hésitant, apeuré même, des yeux un peu perdus. « C’est un cauchemar. » Elle ne dit pas grand-chose de plus, Véronique Courjault, mais en cela elle dit vrai. Ce 22 août 2006, son époux et elle donnent une conférence de presse au cabinet de Me Morin et Me Delhommais, leurs avocats à Tours. « Cauchemar », c’est aussi le mot que Jean-Louis Courjault a choisi pour nommer le dossier qu’il a créé dans son ordinateur. Quelques jours plus tôt, à Séoul, où il vit depuis quatre ans en expatriation avec sa famille, il a découvert deux cadavres de nouveau-nés dans le dernier tiroir de leur congélateur.
Il a prévenu immédiatement la police, ouvert grand les portes de leur maison pour permettre les prélèvements…
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