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Entre Churchill et Elizabeth se tisse une confiance unique. Aux côtés du « Vieux Lion », elle apprend l’aspect politique du métier de reine.

La princesse et le « Vieux Lion ».
Londres, le 23 mars 1950. La princesse Elizabeth accueille Winston Churchill lors d’une réception au Guildhall, dans la City. Churchill sera de retour au poste de Premier ministre l’année suivante.
Par Marc Roche
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Lorsque la reine Elizabeth II, coiffée de la couronne impériale et parée d’un manteau de pourpre et d’hermine, se rend à Westminster pour lire le discours du Trône, le cortège royal passe inévitablement par Parliament Square. Par la fenêtre du carrosse, elle peut apercevoir la statue de bronze, haute de 4 mètres, de Winston Churchill vêtu de son long manteau, une main dans la poche, l’autre tenant une canne. On imagine quelle émotion elle doit alors ressentir. En effet, dans la galaxie des quinze Premiers ministres auxquels la reine a eu affaire lors de son règne, le « Vieux Lion » aux yeux d’acier et à la mâchoire de bouledogue tient une place privilégiée. Celui qui occupa le 10 Downing Street entre 1951 et 1955 a été son mentor et, sans doute, son père de substitution.
Les trois image…
AFP – KEYSTONE-FRANCE/GAMMA-RAPHOKEYSTONE-FRANCE/GAMMA-RAPHOKEYSTONE-FRANCE/GAMMA-RAPHO – KEYSTONE-FRANCE
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