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Ce jeudi, la cour d’assises spécialement composée a diffusé la vidéosurveillance de l’attentat de Nice. Un moment d’effroi absolu.

© ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
Par Valentine Arama
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Les notes de musique font danser la Promenade des Anglais. Sur une vidéo amateur, quatre musiciens de dos, tout de blanc habillés. On les voit jouer de leurs instruments et se mouvoir sous la lumière bleutée des projecteurs. On applaudit. L’ambiance est à la fête. Ce jeudi 15 septembre, au procès de l’attentat de Nice, sont pour la première fois projetées les images de la nuit du 14 juillet 2016. Avant leur diffusion, le président Laurent Raviot a prévenu : « Les images sont terribles. » Dans la salle d’audience de bois clair règne un silence sépulcral.
Soudain les premiers cris viennent douloureusement le briser. Les musiciens s’interrompent, incrédules. Puis l’image se brouille, devient instable. Un écran noir. D’autres cris. Stridents cette fois. Mohamed Lahouaiej Bouhlel vient de sur…
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