
Réservé aux abonnés
Paludisme, Ebola, choléra… leur potentiel pandémique augmente. En cause : les changements climatiques et les mouvements de populations et d’animaux sauvages.

Dégel. Un vétérinaire inspecte un troupeau de rennes dans la péninsule de Yamal, dans le Grand Nord russe, à la suite d’une épidémie d’anthrax qui a ressurgi avec le réchauffement climatique, à l’été 2016.
Par Olivier Hertel
Publié le
Lien copié
Copier le lien
Juillet 2016, péninsule de Yamal, nord-ouest de la Sibérie. Une vague de chaleur exceptionnelle frappe cette vaste plaine bordée par l’océan Arctique, bien au-delà du cercle polaire. Alors que la température atteint, voire dépasse, les 35 °C, les éleveurs nomades assistent, impuissants, à un étrange phénomène. Leurs troupeaux de rennes sont décimés par un mal inconnu. Les cervidés tombent raides morts par centaines. Coup de chaud ? C’est ce que les vétérinaires pensent dans un premier temps. Mais, très vite, une autre explication plus inquiétante s’impose. Les bêtes sont terrassées par l’un des agents pathogènes les plus redoutés sur Terre : le bacille du charbon, Bacillus anthracis pour les scientifiques. Aux confins de la Sibérie, c’est donc une épidémie d’anthrax qui sévit. Elle touc…
Russian Emergency Ministry/AFP – BSIP via AFP (x4)
Soyez le premier à réagir
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.